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MARTIN PAU, FUTUR INGENIEUR IT FRONT OFFICE

Martin Pau, étudiant ingénieur au CESI à Arras, a quitté la région lilloise pour démarrer son apprentissage chez Poclain dès 2018. En cycle d’ingénieur généraliste à forte orientation mécanique, mathématiques et physique, il a souhaité intégrer les équipes informatiques.

 

Qu’est-ce qui t’a intéressé dans l’apprentissage chez Poclain ?

J’ai réalisé des projets personnels très jeune. Ça n’a rien à voir avec le milieu de l’entreprise qui est bien plus complexe et bien plus poussé. Les projets présentés par Jean-Christophe Longuet, IT Domaine Leader Front Office et Collaborative Tools, mon responsable, m’ont beaucoup intéressé.

 

[Nexthink] J’ai principalement travaillé à partir d’octobre 2018 sur l’outil Nexthink qui permet de recueillir des informations sur les postes utilisateurs pour connaitre l’état de santé d’un PC ; s’il fonctionne bien ; s’il est bien dimensionné. Petit à petit cela nous permet d’améliorer la qualité client et l’expérience utilisateur en étant proactifs sur l’upgrade des ordinateurs sous dimensionnés. Cela permet au support informatique d’anticiper le besoin client et de limiter la charge du support en réduisant les tickets incidents.

 

[Google Chrome] J’ai mis en place Google Chrome lors de ma seconde année de stage avec la gestion des sécurités du navigateur au niveau groupe.

[Intune] J’ai aussi travaillé sur Intune qui permet de gérer la sécurité des téléphones mobiles, notamment l’accès à la messagerie depuis un téléphone personnel ou un téléphone d’entreprise. La sortie des données Poclain sont limitées le plus possible : captures d’écran, copier-coller…

 

Peux-tu nous en dire plus sur ton projet de fin d’étude, le provisioning ?

Mon projet de fin d’étude depuis septembre dernier est la mise en place d’un provisionning. Lorsque nous recevons les PC, ils ne sont pas équipés ou configurés. Grâce à un banc d’essai, que j’ai eu la chance de pouvoir mettre en œuvre, avec un câble réseau et une alimentation sur l’ordinateur, on installe tous les outils qui permettent à un utilisateur de travailler. Nous utilisons notre outil de gestion de parc pour faire ce provisioning et y lancer l’installation des software par la même occasion. On fait la même chose de façon détournée avec « l’image » d’un poste sous Windows. Par le réseau ethernet, un serveur envoie les données sur le PC, comme l’image Windows de notre entreprise, ainsi que les configurations diverses et les software. Automatiquement le PC comprend qu’il faut qu’il installe cette « image ». De base, Poclain étant un groupe international, on choisit la langue de l’utilisateur en amont bien sûr. Ensuite on y ajoute un tronc commun que ce soit sur PC fixe ou mobile. Puis on applique la customisation : les logiciels métier dédiés. Avant nous utilisions une clé USB par PC et il nous fallait quatre heures pour la préparer. Aujourd’hui en une heure et demi le PC est prêt. Nous allons passer ce projet en mode industrialisation d’ici peu.

 

Ce projet de fin d’étude est décisif pour l’obtention de mon diplôme. J’ai un rapport de 60 pages à réaliser et une présentation de 30mn à faire sur le SI et mon projet.

Est-ce que tu penses que dans une autre entreprise tu aurais pu réaliser un projet aussi concret ?

Je ne pense pas que j’aurai eu autant de liberté dans une autre entreprise. L’avantage de Poclain est que c’est une entreprise familiale où nous avons énormément de choix concernant les projets. Ce projet de provisionning en l’occurrence c’est moi qui l’ai choisi, à l’intérieur du panel de projets proposés par Jean-Christophe Longuet. Ça n’est pas si fréquent de choisir son projet chez les apprentis. Des camarades de classe travaillent sur des projets qui leur ont été imposés. Moi je suis autonome sur mon projet. Les développements sont vraiment partis de mes choix et de mon travail de conception du projet. Je suis en relation avec l’éditeur de la solution qui m’aide beaucoup aussi sur cette brique de l’outil.

Que penses-tu de la culture Poclain ?

Je suis arrivé dans la région en 2018. Je ne connaissais personne. Ça a été assez simple de me faire des amis. Deux personnes étaient en apprentissage avec moi. Ça a été au cœur de ma montée en compétence chez Poclain au début. L’ambiance est totalement différente de ce que j’ai pu connaitre avant lors de mes jobs étudiants. Ne serait-ce qu’avec mon responsable, il est dans le même bureau que moi. On fait des points régulièrement. On avance ensemble. C’est très motivant pour la suite de savoir qu’on est bien entouré. L’ambiance interservices est super. On s’entend bien avec tout le monde. Ici on trouve facilement des personnes extérieures à notre pôle qui veulent donner un coup de main.

Je crois que nous pouvons partager une bonne nouvelle ?

A la fin de mon contrat d’apprentissage, un CDI m’attend début octobre. Je ne pouvais pas espérer mieux. Sortir d’apprentissage et être embauché dans la même entreprise c’est une preuve que l’apprentissage a été effectué correctement. Et puis ça reste une super entreprise pour débuter ma carrière.

 

Connais-tu les projets qui t’attendent ?

La roap map est en cours de réalisation. Je connais déjà les projets jusqu’à mi 2023. Nous allons mettre en œuvre une refonte de tout le réseau téléphonique interne et externe : téléphones fixes, téléphones mobiles, Jabra…

Est-ce que tu as des conseils pour des stagiaires qui cherchent une entreprise ?

J’ai été agréablement surpris de rentrer dans une entreprise aussi importante. Qui plus est pour une durée de trois ans. J’ai été agréablement surpris de l’accueil et de l’accompagnement. J’ai fait un parcours d’intégration au sein de l’IT que j’ai beaucoup apprécié. Ça m’a apporté beaucoup de contacts et en quatre mois je connaissais tout le monde. C’était très intéressant de connaitre les services de participer aux réunions avec eux, de connaitre les projets stratégiques.

 

Pour débuter dans une carrière on ne peut pas rêver mieux comme entreprise. Ils sont à l’écoute des jeunes. Ils prennent le temps d’expliquer les projets. Pour moi c’est une très très bonne expérience !

Tu pratiques un sport de haut niveau. Comment as-tu pu poursuivre ta passion le ball trap ?

Poclain m’a aidé à poursuivre mes Championnats de France de tir en parallèle de mon apprentissage. Il s’agit de ball-trap ou clay shooting, tir de plateaux d’argile mobiles envoyés par des lanceurs. J’ai pu prendre des congés ou me libérer pendant mes projets pour assister aux compétitions. Même en étant en apprentissage c’est bien que la vie personnelle ne soit pas impactée par la vie professionnelle. Avant les contraintes du covid, j’ai remporté le Championnat de France 2019 en série 2. J’ai été Champion d’Europe junior en 2015. Mes compétitions m’apportent beaucoup y compris dans le travail par exemple dans la gestion du stress. 

 

Je suis maintenant dans la catégorie la plus élevée, Senior 1. Nous avons redémarré les entrainements depuis la ré-autorisation de pratique sportives en extérieur. J’ai pu me remettre en route avec une première compétition régionale.